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lundi 9 février 2009

Grève dans la santé Les infirmiers lâchent les médecins

Le front social de la santé va peut être s’embraser le 18 février, mais sans la participation des infirmiers et des sages-femmes. Contrairement aux personnels techniques de la santé, les infirmiers se sont désolidarisés de la grève des médecins dont le début d’exécution est prévu pour le 18 février 2009. La décision de lâcher les cadres supérieurs de la santé regroupés au sein du Syndicat national des cadres supérieurs de la santé (Synacass-CI), a été prise par le Syndicat national des infirmiers et infirmières de Côte d’Ivoire (Syni-CI) et le Mouvement des d’infirmiers diplômés d’Etat de Côte d’Ivoire (Mide-CI), à l’issue d’une assemblée générale le samedi 07 février dernier à l’Insp. Ces deux syndicats d’infirmiers se sont montrés catégoriques : « Nous, infirmiers, n’iront pas en grève avec les médecins et les techniciens », ont-ils martelé sous prétexte qu’ils préfèrent poursuivre les négociations avec les ministres en charges des dossiers de leurs revendications afin de leur trouver une issue heureuse avant le 31 mars 2009. Aussi, est-il recommandé à tous les infirmiers de rester à l’écoute de leurs syndicats pour toute action syndicale d’envergure. Justifiant le sens de leur décision, M. Boko Kouaho a rappelé que le gouvernement a fait un pas dans l’application des revendications. Pour preuve, a-t-il soutenu, le décret 2008 - 03 du 04 janvier 2009 des médecins et des personnels techniques de la santé (infirmiers - techniciens - aides soignants, filles et garçons de sale) octroyant des indemnités spécifiques aux uns et aux autres, qui devait rentrer en vigueur le 1er janvier 2009, a été appliqué de moitié, à la fin du même mois. Les médecins ont touché 65000 f au lieu de 125 000 f d’indemnités, les infirmiers, les sage-femmes et les techniciens ont touché respectivement 20 000 f sur 40 000 et 25 000 f sur 50 000 f promis. Le ministre Hubert Oulaï a dit que la deuxième moitié considérée comme une dette de l’Etat sera payée probablement au premier trimestre de 2010. « Alors quelle est donc l’opportunité d’une telle grève ? », s’est interrogé, M. Boko Kouaho.
Marcelle AKA

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