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mardi 31 août 2010

Salade, tomate, piment, concombre… cultivés à Abidjan : sont-ils aussi cancerogènes ?

Le mardi 22 juin 2010, le Pr Valy Sidibé, Directeur Général de la Recherche Scientifique et de l'Innovation Technologique a révélé au cours d’une conférence de presse que le maïs produit dans les décharges, comme c'est bien souvent le cas dans certaines zones du pays, est source de maladie. La découverte a été faite selon lui, par des Chercheurs de notre prestigieux Institut National Polytechnique Félix Houphouët Boigny (INP-HB) de Yamoussoukro. A en croire ses explications, les épis de maïs issus de ces endroits et destinés à la consommation, contiennent un fort taux de plomb, un métal lourd qui agit sur l'organisme humain. Le maïs braisé ou préparé vendu dans les rues et à tous les carrefours d’Abidjan est donc source de cancer. Vendredi soir encore, le Professeur Valy Sidibé est revenu sur la même information auprès de nos confrères de ONUCI FM insistant sur le fait qu’il y’a urgence à arrêter toute consommation du maïs. S’il y’a urgence à cesser toute consommation du maïs parce que émanant de ces décharges, les autorités ivoiriennes gagneraient à aller encore plus loin dans leurs investigations car il n’y a pas que le maïs qui est cultivé dans ces décharges. Les éléments constitutifs de nos plats d’entrée, à savoir la salade, les concombres, la tomate proviennent aussi de ces décharges. N’oublions pas le gombo, le piment, l’aubergine, l’oignon vert, ces ingrédients qui rentrent en ligne de compte de la confection de nos sauces sont autant produits dans ces décharges ou à proximité. S’il est vrai que ces ingrédients peuvent provenir de certaines zones, loin du District d’Abidjan, il est aussi important de reconnaître que sur nos marchés, personne ne peut déterminer le lieu de provenance de l’oignon vert ou la tomate exposé sur les étales. Il y’a donc lieu de s’inquiéter. Est-ce à dire que la consommation de ces ingrédients constitue aussi un danger pour notre santé puisque cultivés dans les décharges et commercialisés, sans étiquettes, sur tous les marchés du District d’Abidjan? Le gouvernement doit pousser plus loin ses recherches et prendre ses responsabilités si l’on ne veut pas faire face demain à une cascade de morts.

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