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lundi 9 février 2009

VENU POUR UNE PASSE Un professeur trouve la mort dans un hôtel

Encore un autre mort dans un hôtel. Le phénomène commence à être régulier. Et c’est ce qui est très inquiétant. Un enseignant, répondant au nom de K. K. Ernest, vient de rallonger la liste de ces personnes qui décèdent de façon inattendue, dans des établissements hôteliers. Le drame s’est produit, le jeudi dernier 5 février, au quartier « B.C », dans la commune d’Abobo. A en croire les renseignements dont nous disposons, l’enseignant qui, faut-il le préciser, est professeur de lycée, n’attend pas la tombée de la nuit pour jouer les « cagoulés » et accéder discrètement à un hôtel. Contrairement donc à bien d’autres, qui ne veulent pas du tout que l’on remarque leur entrée à l’hôtel, l’enseignant, lui, se présente à 10h. C’est donc à lami-journée qu’il accède à l’hôtel dont nous taisons la dénomination. En tout cas, il n’y a pas d’heure conventionnelle pour aller faire ce qui doit être fait dans un hôtel. C’est certainement ce que se dit le professeur qui vraisemblablement, n’a que faire des « qu’en dira-t-on ». Il revient qu’il est habitué de cet hôtel. Et c’est chaque fois avec la même jeune fille, identifiée comme une élève, qu’il se retrouve dans cet hôtel. Nos sources notent que c’est seul qu’il se présente au réceptionniste. Ce dernier s’en étonne d’ailleurs. Mais rapidement, l’enseignant, un sourire au coin des lèvres, le rassure de ce que sa dulcinée ne va pas tarder à le rejoindre. La chambre N° 2 lui est donc attribuée. Et très vite, il disparaît dans cette pièce qu’il referme sur lui. Bien entendu, il ne la ferme pas à clé. Quelques instants seulement après, voilà l’habituelle chérie du professeur qui pointe le nez. Les instructions sur son arrivée étant déjà données par son amant, on lui indique donc la direction de la chambre N° 2. Rapidement, elle s’y déporte. Le reste, personne n’en est témoin. Une chose est certaine, à 11h, heure à laquelle le couple doit normalement libérer la chambre occupée, c’est la jeune fille que l’on voit sortir de la pièce et s’éloigner. On pense que le professeur va suivre. Que non. Une demi heure durant, il est encore dans la chambre. Il n’a quand même pas pourtant payé pour deux heures de temps. Le réceptionniste s’emploie alors à prendre langue avec lui, pour lui demander de s’en aller, au risque de se voir facturer ce temps d’occupation. Une fois à la porte, le réceptionniste frappe à celle-ci. En guise de réponse, ce sont des ronflements bizarres qui lui parviennent. Enfin, le réceptionniste pense que le professeur est endormi. Il faut donc le réveiller, pour lui faire admettre que le temps qui lui est imparti, est largement dépassé. Et comme la porte n’est pas fermée à clé, l’employé de l’hôtel l’ouvre facilement. Il découvre K. K. Ernest, étendu sur le lit, la bouche ouverte. Il semble éprouver du mal à respirer. Les prétendus ronflements, n’en sont donc pas. Le malheureux semble agoniser. Vite, l’employé de l’hôtel fait appel à un toubib officiant dans une petite clinique dans les environs de l’hôtel. Ce dernier, qui se déporte sur les lieux, constate que le cas du professeur est très préoccupant. Il faut immédiatement l’évacuer dans un centre hospitalier mieux équipé et adapté à de telles situations. Le médecin qui ressort de l’hôtel, va chercher une ambulance. A son retour hélas, K. K. Ernest, né le 14 août 1971 à Zahakro ( Toumodi) a déjà rendu l’âme. La police est saisie. Un constat est fait et des agents des pompes funèbres sont requis. Ce sont eux qui procèdent à l’enlèvement du corps, pour son transfert à la morgue. En attendant d’y voir un peu plus clair, toute idée de violence qui aurait entraîné la mort du professeur, est rejetée. Aucune trace de violence n’étant perceptible sur son corps. Qu’est ce qui peut donc être à la base de la mort de cet enseignant ? C’est la question. Les conclusions de l’enquête ouverte par la police, nous le diront certainement.
KIKIE Ahou Nazaire

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