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jeudi 12 mars 2009

Le recensement en vue des prochaines élections en Côte d'Ivoire sera prorogé "à titre exceptionnel" jusqu'au 15 mars, en raison des nombreux retards a

Le recensement en vue des prochaines élections en Côte d'Ivoire, dont la fin était prévue ce jour, sera prorogé "à titre exceptionnel" jusqu'au 15 mars, en raison des nombreux retards accusés dans l'opération, selon un communiqué officiel diffusé samedi soir. "L'opération d'identification et de recensement électoral a pris fin le samedi 28 février sur toute l'étendue du territoire national", indique le texte. "Cependant à titre exceptionnel et au regard des exigences de la sortie de crise et des futures élections, des mesures spécifiques de prorogation ont été arrêtées". Dans certaines localités, "deux équipes d'enrôlement (...) seront maintenues en activité pendant quinze jours", poursuit le communiqué. "A la date du 15 mars, toutes les équipes devront avoir terminé les opérations d'enrôlement", souligne le communiqué. La CEI est chargée d'organiser les prochaines élections dans le pays, notamment la présidentielle, sans cesse repoussée depuis 2005 et dont la date n'est toujours pas connue. Volet crucial du processus de paix en cours, l'identification vise à mettre à jour la liste électorale de 2000, date de la dernière présidentielle, et à fabriquer des cartes nationales d'identité qui ne sont plus délivrées depuis 1999. Depuis le démarrage de l'opération en septembre 2008, cinq millions de personnes ont été identifiées sur une population cible de huit millions, selon des chiffres officiels. Le 23 janvier, la Commission nationale de supervision de l'identification (CNSI) avait pointé des "dysfonctionnements", notamment l'absence de certains matériels techniques, qui rendaient selon elle "aléatoire la date du 28 février" fixée pour la fin du processus. La Côte d'Ivoire est coupée en deux depuis le coup d'Etat manqué de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) contre le président Laurent Gbagbo en septembre 2002, qui a entraîné la partition du pays en un nord rebelle et un sud gouvernemental. Les deux parties ont signé en mars 2007 à Ouagadougou un accord, complété en décembre 2008, qui prévoit des élections libres et transparentes.

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