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jeudi 12 mars 2009

Rebondissement dans l’affaire ‘’Dôni dôni’’

Il faudra beaucoup de courage aux victimes de la Coopérative d’épargne et de crédit «Dôni Dôni» pour espérer voir leur lutte aboutir : rentrer en possession de leur avoir. La CEC ayant fermé sans crier gare, les responsables désormais dans la nature, les victimes n’avaient d’autre choix que de se constituer en association légalement reconnue. Sous les feux des médias, les souscripteurs devenus victimes assistent de façon impuissante à la passe d’arme entre les différents responsables de cette «institution financière». Dans un document confidentiel de 71 pages que Diarra Mozou Jean Claude, ex-DG par intérim, ex-Responsable Administratif et Financier, a adressé au Secrétaire général de la Confédération syndicale Dignité, se lave les mains dans la banqueroute et accuse le PCA Deh Félix et le premier DG du nom de Gnakpa. Le Secrétaire général, Mahan Gahé, «propriétaire» du projet est membre du Conseil d’administration. Le Pca, Deh Félix n’est autre que son cousin. Ce document intitulé est «Réponse aux accusations de détournement du PCA Deh Félix», l’ex Dg par intérim.

500 millions F CFA de papier

«De juillet à octobre 2006, la CEC Dôni Dôni était morte : pas d’agrément, le DG (Gnakpa Godi Lucien) était récusé (niveau d’étude très faible et moralité douteuse) par un syndicat fondateur (celui des impôts) qui a adressé un courrier à la tutelle afin qu’elle rejette le dossier d’agrément de la CEC Dôni Dôni. A mon avis ce syndicat avait vu juste, car le budget prévisionnel de fonctionnement et d’investissement de l’IMF de la Centrale Dignité était identique à celui d’une banque classique en constitution ou déjà fonctionnelle», relate Diarra Mozou. A l’en croire alors que ‘’Dôni Dôni’’ doit passer par une exploitation datée d’au moins 3 exercices et avoir son organisme financier avant de solliciter un agrément de banque, les dirigeants ont réussi contre espèces sonnantes et trébuchantes à obtenir ce précieux document.
70 millions FCFA ont été remis à cet effet à deux agents du ministère de l’Economie et des finances. L’agrément délivré indique ‘’Dôni Dôni’’ comme intermédiaire bancaire (collecter les dépôts du public et les transformer sous forme de prêt)
Des commissions secrètes étaient distribuées et des conventions ont été juste montées pour pomper l’argent. Il donne pour preuve la convention tripartite liant la CEC Dôni Dôni, IPSD et la banque UBS-Suisse.

Pis, la dette envers uniquement les fournisseurs de papier, s’élève à 500 millions de FCFA soit 27 100 000 paquets de papiers rame. Le carton de rames de 5 paquets a été facturé à 30.000 fcfa
«Tous ces cartons de papier rame ont été revendus par l’ex-DG Gnakpa en parfaite collaboration avec le PCA Deh Felix», accuse cet ancien gestionnaire. Aussi, ses ex-patrons sont accusés d’avoir perçus des revenus de sociétaires difficilement reversés. Au nombre de ce type de victime, l’international footballeur Dié Serges. Sur 5 millions FCFA remis au PCA, seulement 500.000 F CFA ont été remis à la mère du sociétaire. Aujourd’hui, l’international footballeur s’est inscrit dans l’association des victimes.

Le cas de la Caisse d’Adzopé est des plus ulcérant. Un contrat de virement de salaire passé avec deux sociétés de scierie de la localité s’est transformé en un cauchemar aussi bien pour les dirigeants que pour les employés. La raison : «Les virements des salariés de ces structures constituaient une source de revenus (1000 F CFA/salarié) et dépôt (solde résiduel et épargne des salaires virés) pour ‘’Dôni Dôni’’ mais les dirigeants de ‘’Dôni Dôni’’ ne payaient pas les salaires. Mieux, ils en utilisaient pour régler les problèmes internes de la CEC ‘’Dôni Dôni.’’ La structure doit d’ailleurs 1 500 000 F CFA à la société Tropical Bois, au titre des salaires virés»
La main sur le cœur, Diarra Mozou soutient n’avoir pas détourné 3 milliards F CFA comme le prétend le PCA Deh Félix. Selon lui, le déficit de plus de 200 millions F CFA est dû «aux commissions exorbitantes payées et à la réception des partenaires imaginaires». Accusations et contre accusations. Nos efforts pour joindre le PCA et le DG Gnakpa sont restés vains.
Mais à des sociétaires, ce DG accuse Mahan Gahé et Deh Félix d’avoir englouti l’argent des souscripteurs dans une opération de blanchiment qui a mal tourné.
Il faudra beaucoup de courage aux victimes de la Coopérative d’épargne et de crédit «Dôni Dôni» pour espérer voir leur lutte aboutir : rentrer en possession de leur avoir. La CEC ayant fermé sans crier gare, les responsables désormais dans la nature, les victimes n’avaient d’autre choix que de se constituer en association légalement reconnue. Sous les feux des médias, les souscripteurs devenus victimes assistent de façon impuissante à la passe d’arme entre les différents responsables de cette «institution financière». Dans un document confidentiel de 71 pages que Diarra Mozou Jean Claude, ex-DG par intérim, ex-Responsable Administratif et Financier, a adressé au Secrétaire général de la Confédération syndicale Dignité, se lave les mains dans la banqueroute et accuse le PCA Deh Félix et le premier DG du nom de Gnakpa. Le Secrétaire général, Mahan Gahé, «propriétaire» du projet est membre du Conseil d’administration. Le Pca, Deh Félix n’est autre que son cousin. Ce document intitulé est «Réponse aux accusations de détournement du PCA Deh Félix», l’ex Dg par intérim.

500 millions F CFA de papier

«De juillet à octobre 2006, la CEC Dôni Dôni était morte : pas d’agrément, le DG (Gnakpa Godi Lucien) était récusé (niveau d’étude très faible et moralité douteuse) par un syndicat fondateur (celui des impôts) qui a adressé un courrier à la tutelle afin qu’elle rejette le dossier d’agrément de la CEC Dôni Dôni. A mon avis ce syndicat avait vu juste, car le budget prévisionnel de fonctionnement et d’investissement de l’IMF de la Centrale Dignité était identique à celui d’une banque classique en constitution ou déjà fonctionnelle», relate Diarra Mozou. A l’en croire alors que ‘’Dôni Dôni’’ doit passer par une exploitation datée d’au moins 3 exercices et avoir son organisme financier avant de solliciter un agrément de banque, les dirigeants ont réussi contre espèces sonnantes et trébuchantes à obtenir ce précieux document.
70 millions FCFA ont été remis à cet effet à deux agents du ministère de l’Economie et des finances. L’agrément délivré indique ‘’Dôni Dôni’’ comme intermédiaire bancaire (collecter les dépôts du public et les transformer sous forme de prêt)
Des commissions secrètes étaient distribuées et des conventions ont été juste montées pour pomper l’argent. Il donne pour preuve la convention tripartite liant la CEC Dôni Dôni, IPSD et la banque UBS-Suisse.
Pis, la dette envers uniquement les fournisseurs de papier, s’élève à 500 millions de FCFA soit 27 100 000 paquets de papiers rame. Le carton de rames de 5 paquets a été facturé à 30.000 fcfa
«Tous ces cartons de papier rame ont été revendus par l’ex-DG Gnakpa en parfaite collaboration avec le PCA Deh Felix», accuse cet ancien gestionnaire. Aussi, ses ex-patrons sont accusés d’avoir perçus des revenus de sociétaires difficilement reversés. Au nombre de ce type de victime, l’international footballeur Dié Serges. Sur 5 millions FCFA remis au PCA, seulement 500.000 F CFA ont été remis à la mère du sociétaire. Aujourd’hui, l’international footballeur s’est inscrit dans l’association des victimes.
Le cas de la Caisse d’Adzopé est des plus ulcérant. Un contrat de virement de salaire passé avec deux sociétés de scierie de la localité s’est transformé en un cauchemar aussi bien pour les dirigeants que pour les employés. La raison : «Les virements des salariés de ces structures constituaient une source de revenus (1000 F CFA/salarié) et dépôt (solde résiduel et épargne des salaires virés) pour ‘’Dôni Dôni’’ mais les dirigeants de ‘’Dôni Dôni’’ ne payaient pas les salaires. Mieux, ils en utilisaient pour régler les problèmes internes de la CEC ‘’Dôni Dôni.’’ La structure doit d’ailleurs 1 500 000 F CFA à la société Tropical Bois, au titre des salaires virés»
La main sur le cœur, Diarra Mozou soutient n’avoir pas détourné 3 milliards F CFA comme le prétend le PCA Deh Félix. Selon lui, le déficit de plus de 200 millions F CFA est dû «aux commissions exorbitantes payées et à la réception des partenaires imaginaires». Accusations et contre accusations. Nos efforts pour joindre le PCA et le DG Gnakpa sont restés vains.
Mais à des sociétaires, ce DG accuse Mahan Gahé et Deh Félix d’avoir englouti l’argent des souscripteurs dans une opération de blanchiment qui a mal tourné.


Coulibaly Brahima

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