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samedi 4 juillet 2009

APRES LE PASSAGE DU CHEF DE L’ETAT A MAN L’UDPCI au bord de l’implosion

Le passage du chef de l’Etat à Man, du 7 au 11 juin dernier, a eu des conséquences pas toujours positives sur les partis politiques implantés dans la région des Montagnes. En effet, suite à un article paru dans le numéro 4.442 du quotidien Soir Info du mercredi 24 juin dernier, intitulé " Discours du président du Conseil général de Man devant le chef de l’Etat : Des coordonnateurs UDPCI demandent des comptes à Blon Blaise ", plus rien ne va à l’Union pour la démocratie et la paix (UDPCI). Un démenti à cet article a été fait sur la radio de M. Siki à Man par un chef de canton, au lieu du président du Conseil général mis en cause. De fait, depuis le passage du président Gbagbo à Man, qui y a laissé de l’argent, l’UDPCI est au bord de l’implosion. Cet argent, selon des sources bien introduites, devrait être partagé équitablement au niveau de la région. Mais à en croire nos sources, M. Siki aurait fait le partage entre des chefs traditionnels acquis à sa cause et les coordonnateurs du parti. Un acte qui n’est pas du goût de certains membres du parti arc-en-ciel, notamment l’ex-coordonnateur, Me Tonga Jules, démis de ses fonctions par Siki Blon Blaise. Me Tonga aurait demandé des comptes au président du Conseil général de Man, lors d’une réunion avec les coordonnateurs de l’UDPCI. Surtout qu’avant la visite du chef de l’Etat dans la région, Siki Blon Blaise aurait entre autres indiqué que celui qui accepte de prendre l’argent de Laurent Gbagbo, aurait le sang du général Robert Guéi sur ses mains et même, le verrait dans ses rêves. Notons qu’avant la réunion des coordonnateurs, les rapports entre les principaux leaders de l’UDPCI à Man, notamment Albert Mabri Toikeusse - actuel président de l’UDPCI-, Albert Flindé, son directeur de cabinet, et Siki Blon Blaise, n’étaient plus au beau fixe depuis quelque temps. Une délégation de ce parti aurait même pris l’engagement de régler le problème qui oppose ces leaders mais elle s’est heurtée à un refus catégorique de M. Siki qui, selon nos sources, refuserait de s’asseoir à la même table que Mabri Toikeusse et Albert Flindé. Plusieurs actions pour les réconcilier auraient été menées, sans succès, par des doyens de ce parti. Toutefois, M. Siki annonce un meeting ce samedi 4 juillet au quartier général de Robert Guéi pour donner les raisons de ses agissements. Par ailleurs, il est à souligner qu’à la suite de l’article de Soir Info sur la question, son correspondant à Man est l’objet de menaces de la part de certains collaborateurs de Siki Blon Blaise, notamment des agents de sa radio.

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