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vendredi 18 septembre 2009

L’attitude du gouvernement face à l’AMU est très ambiguë :

C’est une réforme qui ne marche pas assez correctement et elle doit répondre à un vrai besoin d’accès aux soins des personnes démunies en Côte d’Ivoire. Tous les actes médicaux ainsi que les médicaments dans les structures sanitaires publiques sont devenus payants, au non de la participation de la population, alors qu’ils étaient gratuits pour les plus démunis. Cependant, compte tenu du sous-développement du pays, la grande majorité de la population est paysanne donc non salariée, c’est une proposition.

Près de 45% d'Ivoiriens ont moins de 15 ans et si rien n'est fait, la moitié de cette population sera orpheline.

L’Assurance maladie universelle doit permettre l’accès à la santé pour toutes les personnes résidant en Côte d’Ivoire de manière stable et régulière depuis plus de six mois, et qui n’ont pas droit à un autre titre (activité professionnelle, etc.).

Tout ivoirien doit remplir sa demande d'affiliation ; ça doit être automatique et sans condition comme la carte d’identité ont doit l’avoir sur soit.

Effet de ma proposition

L’AMU sera alimentée par une taxe du secteur informel, les retenues sur les ventes des matières premières, les cultures d'exportations, une retenue du salaire des fonctionnaires et des salariés du privé, les cotisations des ivoiriens de la Diaspora affiliés et une part patronale.

En cas d'attribution de l’assurance maladie universelle de base, vous relevez de ce régime dès le dépôt de votre demande. Il en est de même pour les membres de votre famille à votre charge.
Si vous êtes dans cette situation, vous serez pris en charge par le régime des autres secteurs au titre de votre résidence en Côte d’ Ivoire.

Ce maintien de droits pour les prestations en nature
sera exemple, 12 mois. Les chômeurs non indemnisés, les élèves et étudiants auront leur AMU, les jeunes sans activité doivent être ayant droit de leurs parents, les personnes séparées de leur conjoint se trouvent le plus souvent dans cette situation et n’ont pas besoin de faire jouer le critère de résidence pour être assuré social car ils bénéficient du maintien de droits.

Ainsi, avec la seule AMU de base (sans assurance complémentaire nationale), vous êtes redevable du forfait hospitalier, c'est-à-dire la part non prise en charge par l'assurance maladie de Côte d’Ivoire.

L’abus de soins est permanent, largement entretenu par certain, dans le milieu médical.

La loi AMU actuelle de la Côte d’Ivoire est totalement aléatoire ; elle empêche l’accès à l’aide médicale à la population de base avec le constat que plus personne ne pouvait rentrer dans le critère ressources ; si tu ne paye pas !

L’idée est de vérifier tous les ans les conditions d’ouverture des droits de la totalité de la population ivoirienne qui a, par définition, des droits valides…

Interrompre les droits à l’AMU des personnes qui ne remplissent plus les conditions ou ne résidant plus sur le territoire nationale (Côte d’Ivoire) sauf pour la Diaspora Ivoirienne. Cette mesure va surtout permettre d’aider des personnes qui ne sont pas dans une situation sociale et salariale parfaitement stable : jeunes en situation difficiles, personnes marginalisées, veuves, divorcées pensionnées, salariés précaires, stagiaires, …

Une carte comme dans les pays du Nord et sa procédure de certification sera comme une seconde carte d’identité. Le cumul de ces différentes mesures aura le mérite d’une grande lisibilité, pour tous les acteurs : usagers, agents administratifs, professionnels de santé. Les ivoiriens ne savent plus comment faire valoir leurs droits. Il y a donc urgence à en restaurer les fondamentaux non?


OUATTARA Daouda

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