Accueil

mercredi 12 mai 2010

Election à la présidence de l’université de Cocody: Qui succédera vendredi à Téa Gokou ?


Restés dans la course (sur les 5 candidats) pour le second tour de l’élection à la présidence de l’université de Cocody, les Professeurs Aké N’gbo et Bakayoko-Ly Ramata auront à s’affronter ce vendredi 14 mai de 8h à 18h. Les collèges électoraux des enseignements, des étudiants, du personnel administratif et technique et des personnalités extérieures auront la lourde responsabilité de confier la destinée de l’université à l’une des listes conduites respectivement par l’une des 2 personnalités précitées. En effet, la liste du Pr Aké N’gbo qui est arrivée comme un »tocard » à ce niveau de la compétition (étant donné qu’elle a failli ne pas être dans la course pour n’avoir pas déposé sa candidature dans le délai) n’a pas lésiné sur les moyens pour briguer la place de choix. Ainsi, Aké N’gbo et ses colistiers (proches du président sortant), considérés à tort ou à raison comme les candidats du régime au pouvoir ont employé de gros moyens pour occuper la présidence et gérer l’université de Cocody. Il s’agit de contrôler cette institution à l’instar de ces étudiants (fescistes), vêtus du tee-shirt de Aké N’ gbo qui s’exprimaient en ces termes. » Nous avons déjà contrôlé l’espace. Il nous reste l’administration… « . Son adversaire, Pr Bakayoko-Ly Ramata est également déterminée à prendre avec ses colistiers (dont l’un est actif du Fpi et Dlc de Gbagbo) le contrôle du temple du savoir de Cocody. Elle n’a pas moins d’atouts pour briguer la première place. Elle se prévaut de sa relative longévité au poste de vice-présidence et de sa compétence qui ne souffre aucune contestation pour se proclamer la candidate de l’expérience. C’est-à-dire celle qui a appris le métier, qui connaît les dossiers et qui a pris la pleine mesure des problèmes de cette institution qui rassemble la crème de l’intelligentsia ivoirienne. Qui de ces 2 candidats méritera de la confiance des électeurs ? Attendons le vendredi pour le savoir.

François Bécanthy

Aucun commentaire: