« La prison a été cassée, tous les
prisonniers sont sortis, d`autres ont été récupérés mais beaucoup sont
partis », a-t-il déclaré à des journalistes à Dabou (environ 50 km à
l`ouest d`Abidjan).
Sur « 150 personnes au moins » qui y
étaient incarcérées, « il y a une cinquantaine qui ont été récupérées »
par l`armée et « remises à la gendarmerie », a ajouté M. Soukou, député
du Rassemblement des républicains (RDR) du président Alassane Ouattara.
Outre la prison, les hommes armés ont
attaqué durant la nuit le camp des Forces républicaines (FRCI, armée),
le commissariat de police et la base de la gendarmerie.
« Côté FRCI il n`y a pas eu de victime,
mais il y a eu deux victimes côté assaillants », et l`armée a procédé à
« une dizaine d`arrestations », a annoncé l`élu. L`armée n`avait pas
fourni son propre bilan des violences à la mi-journée.
Le député a accusé des « miliciens »
partisans de l`ex-président Laurent Gbagbo, vivant dans la région et à
Abidjan, d`être derrière cette attaque avec « des Libériens ».
Un camion carbonisé à l`entrée de la ville était un vestige des troubles de la nuit.
Après les tirs nourris dans la ville qui
ont duré plusieurs heures, les habitants de Dabou étaient ressortis
dans les rues à la mi-journée à Dabou, où des renforts FRCI étaient
déployés, a constaté l`AFP.
Cet incident survient après une récente
série d`attaques dans la capitale économique ivoirienne et ses environs,
ainsi que dans l`Ouest, qui ont brusquement fait monter la tension plus
d`un an après la fin de la crise postélectorale (décembre 2010-avril
2011) ayant fait quelque 3.000 morts.
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