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jeudi 16 août 2012

Côte d’Ivoire : Un commando invisible livre une guerre perlée au Régime de Ouattara !

Depuis plus d’une semaine, un commando dont l’identité reste non identifiée livre une guerre macabre et de nerf aux FRCI fidèles au Président Ouattara.
Après les camps militaires et commissariats qui ont été successivement attaqués, ce commando a frappé dans l’extrême ouest du pays , puis de nouveau dans la région d’Abidjan, précisément à Jacqueville et à Dabou où les éléments de ce mystérieux commando ont réussi à libérer les prisonniers de la ville.
Constitué de soldats qui de toute évidence ne craignent rien, leurs actions sont de vrais actes de défiance vis-à-vis du pouvoir, qu’ils frappent au niveau de ses points de virilités, à savoir les camps militaires, les commissariats et les check-point militaires.
Ces cibles militaires que choisis le mystérieux commando ne fait qu’augmenter la psychose générale qui s’est emparée du pays. Il est évident que des individus qui osent s’attaquer à des camps militaires protéger par des soldats, sont tout sauf des peureux. S’ils décidaient de s’attaquer de manière ciblée à certaines autorités politiques dont les protections individuelles ne sont pas aussi corsées que les camps militaire, il est évident que le régime serait décapité dans les prochains jours.
C’est ce risque de basculement vers des attaques ciblés qui fait peur aux militants de certains partis politiques qui se rendent compte que leurs responsables ne sont pas aussi protégés qu’ils ne le croyaient, même si jusqu’ici le commando a décidé ne pas s’en prendre à des civils.
Quelle autorité politique sera la première cible de ce mystérieux commando qui n’a peur de rien :  voici la question qui circule sur toutes les lèvres à Abidjan.
D’ici là, il faut dire que ce commando, qui est très mobile, a fait le choix tactique d’une guerre mouvante et perlée. De toute évidence cette tactique est en train de provoquer des crises de nerf chez les soldats FRCI qui ne savent pas comment répondre à une guerre sans position.
Ces soldats FRCI qui sont devenus tous des cibles potentielles défoulent leurs tensions nerveuses sur des civils choisis sur des critères ethniques. Ceux-ci sont l’objet d’exactions et de tortures dans les quartiers et villes qui ne sont pas favorables au Président Ouattara.
En ce qui concerne les questions sur l’identité des assaillants, on peut dire, sans risque de se tromper que certaines de ces attaques sont le fait de soldat Pro-Ouattara, les anciens combattants du  » commando invisible »  qui se sentent trahis par les autorités en place. Leur porte-parole le commandant Balahou qui a qualifié ces autorités « d’ingrats », a fait une déclaration en date d’hier (15 aout 2012), dans laquelle il a demandé l’intégration de leurs éléments dans l’armée et la prise en compte de leurs chefs qui sont en exil ainsi que la libération de leurs camarades emprisonnés.
Il faut noter que dans une interview accordée en février 2012, le commandant Balahou avait déjà mis en garde le régime contre un risque de basculement de leurs revendications vers une confrontation armée, au cas où ceux-ci feraient l’objet d’un mépris de la part des autorités.
De toute évidence, les dernières escalades de violence au lendemain de l’appel qu’a lancé le commandant Balahou à ses éléments, vont dans le sens de confirmer un lien entre ces actions de terrain et la déclaration du commando invisible.
Koné Mory à Abibjan Pour ivoireinfo.com


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