Gonzagueville : Agitation des vagues - Une femme portée disparue, plusieurs familles sans abri

Selon des témoignages recueillis sur les lieux du drame, la mer est très agitée ces temps-ci. « Mais personne n’a pensé qu’un drame pouvait se produire » relate Kobinan Kodjo, une victime de la catastrophe. Depuis des décennies qu’il habite en bordure de mer, confie t-il, c’est la première fois qu’il voit des vagues aussi violentes. « Toute ma maison a été détruite, mes bagages, tous mes appareils ont été emportés » confie Fradzaw Julius qui ne sait plus à quel saint se vouer. A en croire ces derniers, une femme aurait été emportée par les vagues. « En 1979, la mer s’était fortement agitée mais elle n’avait fait aucun dégât », se souvient Ekou David. Même le maquis « Escale des princes » solidement construit n’a pas résisté à la furia des vagues. Des piliers de ce maquis ont été emportés, l’endroit totalement inondé. « C’est vers 19h, pendant qu’on servait les clients, qu’on a entendu des bruits assourdissants et aussitôt le maquis a été inondé », raconte une serveuse. Ce drame a suscité beaucoup de supputations chez les riverains.Certains pensent que les dieux de la mer sont fâchés. « Les gens font trop de sacrifices abominables au bord de la mer.C’est normal que la mer se fâche», s’énerve Edikou Jeannette, une habitante des lieux. « Vous savez, poursuit-elle, la mer n’aime pas la souillure, tant qu’on va continuer de la souiller c’est de cette manière violente qu’elle va toujours réagir ». Un avis contraire à celui de Touré Abou, professeur de géographie, qui lui pense que « c’est un phénomène qui est lié à ce qui se passe en Amérique latine avec les tempêtes de mer». elmaestro