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samedi 14 février 2009

EX-SEROPOSTIF Dr Dapé, l’homme qui guérit le SIDA

Thomas Dapé Légbo. Un nom dont on se souviendra longtemps. Voici l’histoire d’un homme déclaré séropositif en 1989 et qui, aujourd’hui, miraculeusement, est séronégatif et guérit désormais les personnes atteintes du sida. Et de bien d’autres maladies aussi graves.

Père d’une famille de seize enfants, Thomas Dapé Légbo a vu sa vie basculer un jour de 1989, à la suite d’un accident de circulation, à quelques kilomètres d’Abidjan.

Des cinq personnes qui étaient à bord du véhicule découvert complètement froissé par le choc, il est le seul survivant.

Ce jour-là, les pompiers se sont empressés d’évacuer le survivant pour le sauver. L’homme qui, avec une fracture du crâne, avait perdu énormément de sang, a ensuite subi une transfusion sanguine. Mais, le sang transfusé était-il infecté ? Vraisemblablement, on peut répondre par l’affirmative. Puisque, peu après, il sera déclaré séropositif.

«C’est sûrement des suites de cette transfusion que j’ai été contaminé par le virus du VIH/SIDA, car à l’époque, le mal était nouveau et les mesures prises pour éviter la contamination n’étaient pas vraiment rigoureuses», dit-il.

De plus, il avait, dans la tête, des tessons de vitres brisées et le visage pratiquement déformé.

Une opération était requise en urgence. Mais au fil des jours, ça n’allait pas et Thomas Dapé finit par développer une sinusite, un palu et, quelques mois après, le zona.

«J’ai vécu plusieurs mois d’hospitalisation, de souffrance, de chagrin. Ma femme était à mes côtés, nuit et jour. Mais, mon moral était à plat. Les maladies opportunistes du VIH/ SIDA s’en mêlaient et me faisaient souffrir. Complètement amaigri, j’étais devenu une loque humaine. Je sentais sur mon corps et à l’intérieur de moi une odeur de pourriture. Je me disais que c’était fini pour moi. Je me demandais pourquoi je n’étais pas mort dans l’accident comme les autres.»

Mais, au fil du temps, Thomas s’est résolu à confier sa vie à Dieu. «Seul Dieu pourra me sauver», dira-t-il. Il priait tous les jours. Sur son lit d’hôpital, on venait prier pour lui.

Une nuit, couché dans son lit, alors qu’il commençait à dormir, quelque chose d’inattendu va se passer dans sa vie. Quelque chose que le commun des mortels appellerait mystère. En effet, il a vu, dans sa somnolence, un homme vêtu d’une blouse blanche entrer dans sa chambre d’hospitalisation.

«Il avait l’aspect d’un médecin. J’ai cru que c’était l’un de ceux qui s’occupaient de moi. Vous savez, chaque jour, les médecins allaient et venaient là. Soudain, celui-ci me dit : «Tu es programmé pour subir une opération crânienne qui va te coûter la vie. Mais sache que je suis venu te sauver la vie, te guérir. Tu vas sortir d’ici et aller en brousse. Là-bas, tu ne me verras pas. Mais tu recevras des indications sur les plantes que tu dois utiliser pour te soigner. Et quand tu auras le remède, on ne va plus t’opérer et ta séropositivité sera négative. Mais si tu es guéri, à ton tour, tu devras aider ceux qui souffrent», raconte Thomas qui ajoute : «Cette voix résonne encore dans ma tête. Et cet homme m’a dit exactement les maladies que ces plantes guérissent : diabète, tension (hypo et hyper), SIDA, insuffisance rénale, prostate…Mais, évidemment, j’avais des doutes. Je me disais : Les gens ont fait des recherches dans le monde, ça n’a rien donné et c’est moi qui vais guérir cette maladie ?…»

Quand l’homme a disparu de la chambre de Dapé, il était exactement 2h 45 mn du matin. Aussitôt, son premier réflexe a été de réveiller son épouse qui dormait juste à côté de lui. Il lui a d’abord demandé de vérifier si les portes étaient fermées. La femme s’est levée, elle a constaté que les portes et fenêtres étaient bien fermées. C’est alors qu’il lui a expliqué ce qu’il venait de vivre.

Quelques jours après, il relate l’histoire à son frère venu le voir à l’hôpital. Ce dernier décide alors de le faire sortir de là. Direction Divo, la ville où Dapé réside. Là-bas, le malade part en brousse à la recherche des fameuses plantes qui lui ont été décrites.

«J’ai fait ce qui m’avait été demandé. J’ai trouvé les plantes, j’ai ensuite préparé le médicament que j’ai consommé dans la nourriture. Quelques mois plus tard, j’ai refait le test du VIH/SIDA et j’ai été déclaré séronégatif. Un vrai miracle !»

A ceux qui veulent des preuves, Dapé n’hésite pas à brandir tous les documents en sa possession : ses tests (avant et après sa guérison), les vidéos des témoignages de patients guéris, etc.

«Je suis allé voir le médecin qui s’était occupé de moi. Après mon test, il n’en revenait pas lui-même. Quand je lui ai dit que j’allais guérir les malades, il m’a dit : «M. Dapé, il y a des personnes qui ont découvert le médicament du Sida en Afrique et même ici, en Côte d’Ivoire. Ils ont disparu. Alors, je te recommande de rester discret.»

Il avait raison, mais, il y a une voix qui me dit souvent : “Tu as été sauvé, qu’attends-tu pour sauver les autres ? Jusqu’à quand resteras-tu égoïste ?” Alors, aujourd’hui, j’ai décidé de ne plus me taire. Drobo 2 a été tué parce qu’il a dit avoir trouvé le remède. Il y a aussi une dame à Abobo qui faisait des merveilles en matière de VIH/SIDA, mais elle aussi a été tuée. Moi, je m’en remets à Dieu. Lui seul décidera de mon sort.»

Aujourd’hui, même s’il sait le danger qu’il court, celui qu’on appelle désormais Dr. Dapé ne veut pas s’arrêter de guérir les malades. Il ne veut plus se cacher. Il est prêt à prendre tous les risques pour aider ceux qui souffrent de la terrible maladie du siècle.

«C’est la mission que Dieu m’a confiée», dit-il. Il parcourt la ville d’Abidjan pour rendre témoignage dans les églises, dans les agoras etc.

Par J. Mudélé
mudele20@yahoo.fr

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