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dimanche 10 janvier 2010

Le gouvernement togolais veut "punir" la CAF

Dans la foulée, plusieurs clubs comme Manchester City, employeur de la star de l'équipe Emmanuel Adebayor, ont demandé le rapatriement de leur joueur, suivi surtout par le gouvernement togolais, qui officialisait le rapatriement de la sélection. Les organisateurs de la compétition avaient même confirmé samedi soir que le groupe B, dans lequel figuraient les Eperviers, allait se jouer à trois (Côte d'Ivoire, Ghana, Burkina Faso). Bien que décidés quelques heures plus tôt à renoncer à la compétition, au point de tenter de convaincre d'autres sélections de boycotter cette édition, les joueurs auraient finalement fait volte-face et changé d'avis pour ne pas jouer le jeu des terroristes.

Un revirement qui n'est pas du goût du gouvernement togolais. Selon le correspondant de RFI à Lomé, le Premier Ministre s'est formellement opposé à la volonté des joueurs: "Le gouvernement a pris une décision, il ne tergiversera pas. Comment pourraient-ils d'ailleurs disputer l'épreuve alors qu'une partie de l'encadrement a déjà pris le chemin du retour dès samedi". Soucieux de ne pas revenir sur sa décision, le gouvernement togolais n'aurait également pas apprécié l'attitude de la Confédération africaine de football, dont la réaction après l'attaque de vendredi a été plutôt timide et a manqué de fermeté à l'encontre de terroristes prêts à frapper à nouveau durant la compétition. Une décision définitive devrait être prise dans la journée de dimanche, notamment à l'occasion d'une allocution du président togolais, la compétition débutant à 20 heures avec la rencontre Angola-Mali.

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