APA - Dakar (Sénégal) Le président du Groupe de la Banque africaine de développement (BAD), Donald Kaberuka, s’est engagé de ‘’continuer avec son équipe à bâtir au quotidien, une institution bancaire que les populations africaines méritent’’, lors de sa prestation de serment pour un second mandat de cinq ans à la tête de cette structure de financement du développement du continent.
« Au moment de ma prise de fonction pour un second mandat, je prends aujourd’hui l’engagement de continuer, avec mon équipe, à œuvrer, et à bâtir au quotidien une organisation de stature mondiale, une institution déterminée et attentive, dont les pères fondateurs peuvent être fiers et que les populations africaines méritent », a-t-il déclaré au cours d’une cérémonie, organisée mercredi à Tunis (Tunisie), siège temporaire de la BAD depuis février 2003, depuis sa délocalisation d’Abidjan (Côte d’Ivoire).
Il a souligné que pour transformer la BAD, son équipe et lui-même sont prêts à approfondir et à ancrer les réformes institutionnelles, même si et surtout lorsqu’elles sont douloureuses ou difficiles.
Il a souligné qu’il ne se faisait aucune illusion quant aux obstacles qu’il faudra surmonter, et a ajouté qu’il est conscient de la complexité de la nouvelle donne économique.
Il reste néanmoins pleinement confiant dans la détermination de l’institution à venir à bout des difficultés.
« Notre détermination repose aussi sur l’appui ferme et soutenu apporté à la Banque africaine de développement, et sur la confiance placée en elle par les pays membres pendant la décennie écoulée, en particulier ces cinq dernières années, pour lui permettre de répondre aux besoins croissants et en mutation du continent », a-t-il indiqué.
Il a rappelé qu’effectivement, les actionnaires ont fait preuve d’une confiance totale dans la principale institution de financement du développement de l’Afrique, qu’il s’agisse de la reconstitution de ses ressources, du renforcement de ses capacités internes, de l’extension de son champ d’action, et de l’accroissement de sa capacité à réagir aux chocs externes.
En ce qui concerne l’évolution de la donne économique, M. Kaberuka a souligné que la décennie écoulée, et en particulier les trois dernières années, ont été marquées par de profonds bouleversements dans l’économie mondiale et un changement du discours sur l’Afrique.
Il a souligné qu’il est désormais admis que la dynamique positive développée par l’Afrique depuis le tournant de la décennie n’est ni un feu de paille, ni une nouvelle illusion.
Il a fait valoir que si la pauvreté est encore profonde et la croissance du revenu par habitant désespérément lente, il y a eu quelques progrès sur lesquels des efforts pour l’avenir peuvent être fondés.
« Tout en consolidant nos options stratégiques au cours de ces cinq prochaines années, nous devons prendre conscience de ces profonds changements dans l’économie mondiale, et de la nouvelle dynamique dans une bonne partie de l’Afrique », a –t-il encore dit.
Il a fait observer que les orientations stratégiques de l’institution restent valables, et qu’elles comprennent l’approfondissement de l’intégration régionale, le développement du secteur privé, la réduction du déficit des infrastructures, en particulier dans le secteur énergétique, le développement des compétences surtout techniques et scientifiques, le renforcement de la solidité de la gouvernance et des institutions, ainsi que l’appui aux États fragiles.
vendredi 3 septembre 2010
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