En Afrique et en Asie, 80% de la population continue d'utiliser des médicaments traditionnels plutôt que des médicaments modernes pour les soins de santé primaires. Dans les pays développés, la médecine traditionnelle est de plus en plus populaire : selon les estimations, jusqu'à 80 pour cent de la population s'est déjà essayé à des thérapies comme l'acupuncture ou l'homéopathie.
Un marché en croissance qu’il convient de réguler et de mieux financer selon l’OMS. Car, la médecine traditionnelle peut beaucoup apporter à la santé mondiale, dans la mesure où le besoin de nouveaux médicaments n'a jamais été aussi urgent. Ainsi en 2007, 62 pays avaient des instituts de médecine traditionnelle, contre 12 en 1970. L’Afrique du Sud compte plus de 200 000 médecins traditionnels à elle seule.
Un engagement que vient confirmer la Journée internationale de la médecine traditionnelle en Afrique, célébrée ce 31 août sur le thème « Décennie de la médecine traditionnelle africaine : progrès réalisés jusqu'à présent ». Le choix du thème s'explique par l'importance d'attirer l'attention sur les progrès de la recherche pour l'intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé.
La médecine traditionnelle apporte ses propres solutions pour le traitement du paludisme, des infections opportunistes contractées par les personnes vivant avec le VIH/sida, du diabète, de l'hypertension et de la drépanocytose. La recherche sur la médecine traditionnelle met l'accent sur les plantes médicinales, un secteur qui nécessite un investissement conséquent pour des résultats à moyen terme.
Certains États mettent également au point des pharmacopées pour les plantes médicinales afin d'organiser l'information scientifique sur les plantes jugées efficaces dans la prise en charge de certaines maladies.
Toutefois, pour garantir la poursuite des progrès, il reste encore beaucoup à faire, en termes de renforcement des capacités de recherche, de capacités institutionnelles et d'intégration des meilleures pratiques. La réglementation doit être mieux appliquée pour améliorer la qualité et l'efficacité des médicaments issus de la médecine traditionnelle et des pratiques en la matière.
La stratégie et le plan d'action mondiaux de l'OMS pour la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle, adoptés par la 61e Assemblée mondiale de la Santé en 2008, fournit un cadre pertinent pour régir cette question cruciale pour l'Afrique.
A titre comparatif, en Ouganda on trouve un praticien de médecine traditionnelle pour 3000 habitants contre un médecin allopathique pour 20000 habitants.
Un marché en croissance qu’il convient de réguler et de mieux financer selon l’OMS. Car, la médecine traditionnelle peut beaucoup apporter à la santé mondiale, dans la mesure où le besoin de nouveaux médicaments n'a jamais été aussi urgent. Ainsi en 2007, 62 pays avaient des instituts de médecine traditionnelle, contre 12 en 1970. L’Afrique du Sud compte plus de 200 000 médecins traditionnels à elle seule.
L'OMS exhorte au développement contrôlé de la médecine traditionnelle
L’OMS invite les pouvoirs publics, le secteur privé, les ONG, les partenaires et les autres acteurs à accroître leurs contributions à la médecine traditionnelle africaine dans le domaine de la recherche afin de jouer pleinement son rôle dans le domaine de la santé.Un engagement que vient confirmer la Journée internationale de la médecine traditionnelle en Afrique, célébrée ce 31 août sur le thème « Décennie de la médecine traditionnelle africaine : progrès réalisés jusqu'à présent ». Le choix du thème s'explique par l'importance d'attirer l'attention sur les progrès de la recherche pour l'intégration de la médecine traditionnelle dans les systèmes de santé.
La médecine traditionnelle apporte ses propres solutions pour le traitement du paludisme, des infections opportunistes contractées par les personnes vivant avec le VIH/sida, du diabète, de l'hypertension et de la drépanocytose. La recherche sur la médecine traditionnelle met l'accent sur les plantes médicinales, un secteur qui nécessite un investissement conséquent pour des résultats à moyen terme.
Une médecine qui intéresse la recherche
Alors que les gouvernements africains, notamment ceux du Ghana et du Nigéria, lancent des campagnes de sensibilisation et de lutte contre la contrefaçon, les initiatives comme le Réseau africain pour l'innovation dans le domaine des médicaments et des diagnostics encouragent l'exploration de la médecine traditionnelle.Certains États mettent également au point des pharmacopées pour les plantes médicinales afin d'organiser l'information scientifique sur les plantes jugées efficaces dans la prise en charge de certaines maladies.
Toutefois, pour garantir la poursuite des progrès, il reste encore beaucoup à faire, en termes de renforcement des capacités de recherche, de capacités institutionnelles et d'intégration des meilleures pratiques. La réglementation doit être mieux appliquée pour améliorer la qualité et l'efficacité des médicaments issus de la médecine traditionnelle et des pratiques en la matière.
La recherche-développement sur la médecine traditionnelle doit bénéficier d'une plus grande promotion
C’est pourquoi selon l’OMS, l'accent doit être mis sur l'exploitation plus poussée des ressources riches et variées en plantes médicinales dont dispose l'Afrique, qui peut contribuer à la découverte et à la mise au point de nouveaux médicaments. Toutefois, les connaissances sur la médecine traditionnelle doivent être préservées et protégées.La stratégie et le plan d'action mondiaux de l'OMS pour la santé publique, l'innovation et la propriété intellectuelle, adoptés par la 61e Assemblée mondiale de la Santé en 2008, fournit un cadre pertinent pour régir cette question cruciale pour l'Afrique.
A titre comparatif, en Ouganda on trouve un praticien de médecine traditionnelle pour 3000 habitants contre un médecin allopathique pour 20000 habitants.
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