Eugène NINDORERA, Chef de la division des Droits de l'Homme de l'Opération des Nations Unies pour la Côte d'Ivoire (ONUCI) a confirmé que des cas de torture existent en Côte d'Ivoire. Il a été interrogé, mardi 30 octobre 2012, par Radio France international (Rfi) suite au rapport rendu public, vendredi 26 octobre 2012, par Amnesty International. Un rapport qui fait état de 200 cas de détentions arbitraires et qui évoque des cas de torture en Côte d'Ivoire.
"Sur
ces vagues d’arrestations, on a pu constater que la manière dont cela
s’est fait, c'était une manière qui pouvait être portée à discussion par
rapport à un certain nombre de normes qui n’étaient pas respectées à
savoir qui doit intervenir dans ce genre de situations? Quelle est la
base légale? Sur quel document est-ce que cela doit être fait? A quelle
heure est-ce que ce genre d’activités doit être mené? Où est-ce que ces
personnes doivent être arrêtées?
Toute
une série d’éléments qui indique comment on doit procéder dans ce genre
de situations. Et il faut dire que la manière dont cela s’est fait
n’était pas toujours conforme à la légalité. D’où une certaine
préoccupation que nous avons eu l'occasion d'exprimer aux autorités en
essayant d’évoquer un certain nombre de cas précis pour les amener à
corriger cette manière d’intervenir, en soulignant qu’il y a des cas de
torture, sûrement pas aussi nombreux que ceux que certaines
organisations avancent, mais des cas de torture existent. Et je pense
qu’il faut avoir le courage de vérifier ces informations et une fois que
ces informations sont vérifiées, procéder à l’arrestation et à la
poursuite des personnes qui sont responsables de ces actes qui sont
illégaux".
Source : Soir Info
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