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lundi 5 novembre 2012

Après les accusations du président de l'Assemblée nationale contre lui, Pickass se défend et charge Soro

Après les accusations du président de l\'Assemblée nationale contre lui, Pickass se défend et charge Soro
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Dans cette déclaration dont nous avons reçue copie, le dimanche 4 novembre 2012, Damana Adia Pickass, président de la coalition des Patriotes en exil (Copie), se défend et charge le Président de l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, Soro Guillaume. Qui l'a accusé, mardi 30 octobre 2012, de passage à Paris, d'être le commanditaire des attaques en Côte d'Ivoire. Faut-il le rappeler, Soro Guillaume avait, relativement aux attaques contre les Frci, affirmé ceci : ‘’Elles viennent du Ghana. Je n’userai pas de la langue de bois. Il y a des politiques parmi ceux qui attaquent comme Damana Pickass et des militaires comme le colonel Tohouri, ancien patron du Basa ».
« Lors de son récent passage en France, M. Guillaume Soro nous a accusé depuis notre exil ghanéen, d’être directement responsables des attaques en Côte d'Ivoire. Au-delà de ces accusations fallacieuses sans fondements aux allures de diversion qui ne nous surprennent plus désormais, il serait salvateur de révéler sur la place publique toutes les manigances et actions de sabotage de M. Guillaume Soro qui tendent à prendre en otage toute la Côte d’Ivoire.
En effet, M.Soro Guillaume sait plus que quiconque qui est le réel instigateur des attaques contre le régime de M.Ouattara. Aujourd’hui, ce n'est plus un secret de polichinelle que cet ex-chef rebelle veut à tout prix le fauteuil de (…) M. Ouattara. Et pour ce faire, Guillaume Soro fait une cour assidue aux pro-Gbagbo. Il s’agit pour lui de se mettre dans la posture de celui qui peut racoler les morceaux du tissu social fortement déchiré et apparaître comme celui-là même qui peut réconcilier les Ivoiriens. Et donc avoir les faveurs de la communauté internationale dans le cadre d’une possible alternative à M. Ouattara.
C’est d’ailleurs pourquoi, il manœuvre habillement pour faire échouer le processus de réconciliation, faisant apparaître M. Ouattara comme un incapable à faire la réconciliation et à créer la paix et la concorde entre les Ivoiriens. C’est dans cette optique que le jour, il prône le radicalisme et l’absence de compromis avec les pro-Gbagbo au niveau du régime, et la nuit tombée, il fait la cours à des pro-Gbagbo en leur disant exactement le contraire dans le but de se positionner comme le porteur de tous les espoirs du retour des exilés dans leur pays. Par ailleurs, M. Guillaume Soro a fait des révélations très graves sur l’état de santé de M. Ouattara. Il fait circuler entre autres, que M Ouattara serait très malade (…), et lui en tant qu’héritier constitutionnel se pencherait dans ce cas favorablement sur la situation des exilés et des partisans du président Laurent Gbagbo; situation qu’il qualifie d’injustice, d'insupportable et d'inadmissible.
Cependant, en attendant (…), il n’y aura pas de répit pour M. Ouattara, car Soro n’exclut pas du tout son ascension au pouvoir par un coup de force. Et tout y passe pour créer l’instabilité. C’est donc Soro qui attaque les commissariats et les brigades. C’est encore lui qui casse les prisons et les sites stratégiques comme Azito, et harcèle les positions des Frci afin d’exaspérer la communauté internationale dans le but d’avoir les arguments politiques de porter l’estocade salvatrice à un régime que tout le monde aura vomi, faisant de lui une fois de plus l’homme providentiel dont la Côte d’Ivoire a besoin.
Dans sa stratégie de conquête effrénée du pouvoir d’Etat, il est parvenu à rallier à sa cause la quasi-totalité des chefs de guerre en se faisant passer pour leur protecteur face à une Cpi de plus en plus intransigeante vis-à-vis de leurs graves crimes. M. Guillaume Soro n’a-t-il pas sournoisement ébruité le fait qu’il a récemment évité au commandant Fofié Kouakou une arrestation et un transfèrement à La Haye lors d’une réunion des chefs d’états majors de la Cedeao tenue à Ouagadougou ?
Réunion à laquelle devait intentionnellement participer le commandant Fofié en tant que membre de la délégation ivoirienne. Le plan étant qu’une fois au Burkina, le commandant Fofié soit mis aux arrêts et transféré à la Cpi sur ordre de M. Ouattara comme gage de sa bonne foi. Ce qui serait un bon signal pour le régime envers la communauté internationale qui s’agace du manque de volonté du régime d’Abidjan d’arrêter les suspects identifiés comme tels par la Cpi. Fofié n'est finalement pas allé à Ouagadougou. Cela a fait que les chefs de guerre sont remontés contre Ouattara (…).
Que cela soit clair, je ne le dis pas pour déstabiliser des écuries ou faire  plaisir à quiconque, car Ouattara et Soro c’est blanc bonnet, bonnet blanc. Et leur guerre interne nous serait indifférente si Soro ne cherchait pas des boucs émissaires comme étant des pro-Gbagbo en général et notre personne en particulier. Je le fais exclusivement afin que M. Soro Guillaume arrête ses petites manigances, car je n’accepte pas que la paix et la réconciliation en Côte d'Ivoire soient tributaires de ses ambitions présidentielles.
En outre voulant s'affirmer comme le véritable maître du pays, il n'hésite pas à denier à certains ministres leurs prérogatives en s'arrogeant leurs fonctions à chacune des attaques qu'il suscite en montant au premier plan apparaissant comme le dernier rempart du régime,  l'incontournable. Le retour des exilés, le dialogue inter Ivoirien ne peuvent être suspendus aux intérêts égocentriques de cet individu.
La Côte d'Ivoire ne peut pas continuer à être prise en otage par Soro et son clan. Tout comme je n’accepte pas qu’il nous accuse de façon aussi outrancière que désinvolte sans même un début de preuves. Qu'il jette le discrédit au mépris des règles élémentaires de la diplomatie sur un pays sérieux comme le Ghana, est inacceptable.
Au demeurant, nous voulons réitérer solennellement notre appel au dialogue sincère vrai en vue d’une décrispation de la vie socio-politique en Côte d'Ivoire.
Notre parti, le Front Populaire Ivoirien et l’ensemble des exilés, croient au dialogue sincère comme voie idéale du retour de la paix et de la concorde dans notre pays. Et nous ne désespérons pas d’avoir des hommes et des femmes au sein du régime d’Abidjan sensibles à cet appel ».

DAMANA Adia Pickas

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