jeudi 23 mai 2013
Exploitation de la 3G : Des licences seront retirées
«Des licences pourraient être retirées à certains opérateurs de téléphonie mobile», a annoncé le ministre de la Poste et Technologies de l’information et de la Communication, Koné Bruno le mardi 21 mai sur les antennes de RTI 1. Invité de l’émission « RTI 1 reçoit », le ministre a justifié cette information par l’idée que le secteur nécessite d’être « nettoyé ». Selon le ministre, en effet, il existerait des opérateurs qui n’arrivent pas à honorer leurs engagements vis-à-vis de l’Etat et des populations bien que disposant de la Licence 3G.
La mauvaise qualité de leur réseau ainsi que de fréquentes perturbations expliqueraient ce fait. Raison pour laquelle, il n’a pas écarté la piste d’un retrait pur et simple de la licence d’exploitation au profit de d’autres qui ne l’ont pas encore obtenue. Aussi, s’est-il prononcé sur le débit (en matière de connexion internet) en Côte d’Ivoire, relativement très faible comparé à d’autres pays tel que le Sénégal. Il ressort des propos du porte-parole du gouvernement que le Sénégal est en avance sur la Côte d’Ivoire en raison de sa proximité avec l’Europe et des Etats-Unis. Cependant, à en croire le ministre, la Côte d’Ivoire possède des produits internet deux fois moins chers aujourd’hui que le Sénégal. Les 128 Kb reviennent à 88.000 Fcfa et 2 Mb coûtent 30000 Fcfa, a-t-il affirmé. Dans un autre registre, le ministre des Tic a annoncé la disparition progressive du téléphone fixe qui devra faire place au mobile. «Le Cdma que nous sommes en train de déployer en Côte d’Ivoire va permettre de compenser le téléphone fixe», a-t-il indiqué. Et d’ajouter qu’ «aujourd’hui, nous sommes tout à fait à un bon niveau. Il y a trois ans, nous étions considérés chers en ce qui concerne l’internet. L’un des rares produits qui baissent, c’est l’internet, la téléphonie mobile», a poursuivi le patron des Ptic arguant que la Côte d’Ivoire a rattrapé trois câbles de grandes dimensions. M. Koné Bruno s’est enfin félicité de la bonne marche de la cellule mise en place pour endiguer la cybercriminalité. Plus de 135 plaintes auraient été reçues dans le cadre des cybercriminels, selon une étude menée par la Direction informatique des traces techniques (Dit), concernant le 1er trimestre de 2013.
C.A
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