Le lundi 13 mai dernier, à l’occasion
d’une cérémonie organisée en l’honneur de Mme Henriette Diabaté, Grande
chancelière de Côte d’Ivoire, des étudiants de l’Université de Cocody
ont protesté contre les mauvaises conditions d’études. Ils réclamaient à
l’Etat, notamment, des microphones dans les amphithéâtres, des
toilettes… Ils ont pris, en effet, à partie, leur ministre de tutelle,
Cissé Ibrahima Bacongo.
Les violences se sont poursuivies à l’Université Nangui Abrogoua
d’Abobo Adjamé. Quatre personnes ont été blessées. Mais, le
vice-président de l’Université Nangui Abrogoua, M. Coulibaly Lacina a
vite trouvé les instigateurs qui ne sont autres que, le Syndicat des
élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Syeeci) et la Fédération
estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci). Face à cette
situation de sécurité délétère, qui risque de connaître des
complications difficiles à l’avenir, la Lidho a décidé de calmer le jeu.
Dans une déclaration en date du mardi 21 mai 2013, signé de son
Président, Okou Legré, la Lidho exige une enquête en vue de situer les
responsabilités. Elle demande à l’occasion, le ministère de
l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, d’améliorer
les conditions de vie et d’étude des étudiants, en œuvrant à la
construction de nouvelles infrastructures universitaires, tout en
favorisant, la liberté d’expression et surtout garantir la liberté
syndicale en milieu universitaire. Mais, aussi de sanctionner les
auteurs des violences conformément aux règlements en vigueur. Aux
étudiants, la Lidho leur demande de cultiver un esprit citoyen par le
respect du droit à la différence et le respect des biens publics.
J.A
jeudi 23 mai 2013
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