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lundi 8 septembre 2008

Des miliciens aux arrêts - Ils voulaient attenter à la vie de Mian Augustin et de KB


Le Secrétaire national de la Fesci, Mian Augustin attirait, la semaine dernière, l’attention de l’opinion nationale quant aux risques sécuritaires que feraient peser des individus mal intentionnés sur les campus et résidences universitaires। Ses craintes se sont vérifiées le vendredi 29 août 2008, lorsque des personnes appartenant à une milice se sont fait appréhender, alors qu’elles s’apprêtaient vraisemblablement à commettre des attentats contre Mian Augustin et le ‘’maréchal’’ KB। C’est un proche du SG de la Fesci qui nous a livré les faits। Selon notre informateur, le jeudi 28 août dernier, une délégation de la JFPI (jeunesse du FPI) conduite par Koua Justin, son 2ème vice-président, élève-fonctionnaire au cycle supérieur de l’Ecole Normale d’Administration (ENA), Douré Dahi Nestor, secrétaire national à l’organisation et Yao Guy Roland se rendent à Biabou (sous-préfecture d’Adzopé) pour rencontrer le Groupement pour la libération de la Côte d’Ivoire, une milice dirigée par un certain Zan Bi। Ces derniers demandent au chef de cette milice de leur donner des éléments pour accomplir une mission à Abidjan। Il s’agit d’en finir avec Mian Augustin et KB qui sont en fait les deux personnes qui dirigent la Fesci। Le dénommé Zan Bi ne voit pas d’un bon œil cette mission qu’il trouve un peu suicidaire sur les bords. Il montre sa désapprobation aux commanditaires qui constatent que le chef de la milice avec ce refus peut faire capoter leur mission. Il suscite une fronde parmi les éléments qui les connaissent très bien et mettent en minorité Zan Bi. On décide de le placer au secret jusqu’à la fin du coup de force, pour ne pas qu’il alerte la Fesci. La délégation de la JFPI donne rendez-vous le lendemain à la station Petro Ivoire aux miliciens qui ont accepté la mission, afin de leur verser leurs frais. C’était sans compter sur Zan Bi qui avec l’aide d’éléments restés fidèles parvient à se libérer. Il avertit immédiatement la Fesci qui porte l’information à Mian Augustin. A son tour, il saisit le chef d’état-major des armées (CEMA), le général Philippe Mangou sur ce qui se trame contre eux. Le CEMA dit à Mian de saisir le commissaire Kambou du 8ème Arrondissement de Cocody pour traiter cette affaire. Le policier met donc en place une souricière aux alentours de la station Petro Ivoire le vendredi 29 août 2008॥ Les agents des forces de l’ordre ont pu appréhender trois (03) individus. Un certain Rochérau, qui serait d’après nos sources, le cousin de Damana Pickass, Aka Boui Marc ancien secrétaire général du Campus I et Koukougnon Achille, milicien. Mian Augustin dit, de son côté, attendre les résultats de l’enquête pour donner sa position. C’est ici l’occasion d’interpeller le ministre de l’Intérieur qui a son niveau a pris acte de la fonction qu’occupe Mian Augustin à la Fesci. Il serait inconvenant, qu’une personne même si elle vient de son parti politique, se mette hors la loi pour contester sa légitimité. elmaestro

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